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Marta Pappalardo

architecte et géographe de formation, après avoir soutenu en 2016 une thèse en aménagement
de l’espace et urbanisme intitulée Mériter la ville globalisée : la production des espaces urbains en centre-ville, entre discours et pratiques micro-locales. Naples et Le Caire, à l’université Paris X-Nanterre, MARTA PAPPALARDO est actuellement postdoctorante à l’université Grenoble-Alpes, UM CNRS 5194 Pacte. ses travaux de recherche, entre l’Europe et l’Afrique, sont centrés sur trois questions majeures, reliant sciences sociales, géographie et urbanisme : les pratiques des habitants et usagers des espaces urbains ; la globalisation dans la planification urbaine et son articulation avec les organisations spatiales locales ; le décentrement de la pensée urbaine, à travers l’analyse des mobilisations des habitants pour le « droit à la ville ».
elle a notamment publié « Patrimonialisation et aménagement urbain au centre-ville du Caire entre nostalgie du passé et construction de l’avenir », lo Squaderno, n°43, « Urban nostalgia. Between radical and reactionary imaginaries », 2017, [en ligne] http://www.losquaderno.professionaldreamers. net/?cat=179 ; « Le centre historique de Naples : patrimonialisation contre pratiques populaires ? », Articulo-Journal of Urban Research, special issue 5, 2014, [en ligne] http://journals.openedition.org/articulo/2479 ; avec P.-a. Barthel et a. Deboulet, « Le “Caire 2050” : l’entrée dans la compétition globale par le renouvellement urbain », in a. Le blanc et al.
(dir.), Métropoles en débat : (dé)constructions de la ville compétitive, Presses universitaires de Paris-ouest
(espace et justice), 2014.

marta.pappalardo84@gmail.com

  

Article paru dans le numéro 113
mars 2019,
La ville standardisée

Marta Pappalardo

La « ville patrimoniale » comme modèle - Le rôle des politiques culturelles dans l’aménagement du centre historique de Naples

Cette recherche questionne la patrimonialisation des centres-villes comme processus de standardisation d’un certain modèle de « société responsable », dans lequel la protection du patrimoine urbain serait gage d’un savoir-vivre nécessaire pour habiter les centres. En prenant comme cas d’étude le centre-ville de Naples, classé patrimoine de l’humanité par l’Unesco depuis 1995, il est possible d’étudier les politiques patrimoniales menées depuis 2009 comme résultant d’une standardisation de l’aménagement urbain et comme reproduction d’une norme sociale délégitimant les classes populaires, au profit des élites et des touristes, révélant les tensions entre une patrimonialisation par le haut, menée par les institutions, et une appropriation patrimoniale par le bas.
Pour consulter l’article (format pdf - 661.7 ko - 22/07/2019)

 

 

  

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