L’image sociale négative qui pèse sur
la « favela » de Florianópolis, une ville
au sud du Brésil, freine l’action intégratrice
de l’école locale. Désertée par
les habitants les moins pauvres, cette
école est tout à la fois un objet d’espérance
de mobilité sociale et le bouc
émissaire de la marginalité locale. Les
opinions négatives sur l’école dépendent
moins d’un ressentiment général
contre l’inaccessible culture et l’improbable
emploi que de l’insertion sociale
variable des familles alentour.