L’exemple d’Asnières-sur-Seine
Au nord de l’agglomération parisienne,
la commune d’Asnières, localité traditionnelle
d’accueil des vagues
migrantes, est nettement divisée entre
quartiers bourgeois et populaires. Un
curieux découpage de la carte scolaire
amplifie la ségrégation sociale et ethnique.
Là où le public scolaire comprend
une proportion plus forte d’enfants
d’origine maghrébine, le nombre
d’élèves issus de milieux favorisés
baisse sous l’effet notamment de déplacements
dérogatoires vers l’établissement
le plus prestigieux. Mais celui-ci,
jouxtant des cités récemment dites « sensibles
», connaît aussi la fuite d’une partie
de ses effectifs vers les établissements
privés.