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Catherine Rhein

géographe, est chercheur au laboratoire « Dynamiques sociales et recomposition des espaces », associé au CNRS.
Elle travaille sur la mise en place et l’évolution du schéma de division sociale de l’espace au sein des grandes métropoles, et plus
précisément dans la métropole parisienne : ces travaux sur les flux de population scolaire relèvent de travaux en cours sur les relations
entre ségrégation résidentielle et ségrégation scolaire. Elle a coédité, avec J. Brun, La ségrégation dans la ville, ouvrage paru en 1994 à
l’Harmattan, et publié, en 1996, le chapitre consacré à la métropole parisienne dans l’ouvrage coédité par J.O’Loughlin et J. Friedrichs,
Social polarization in post-industrial metropolises (De Gruyter).
Cet article est fondé sur les résultats d’une recherche financée par le Plan Construction-Architecture (Ministère de l’Équipement), dans le
cadre du GDR n° 1100, Socio-Économie de l’Habitat (CNRS-Plan Construction-Architecture). Cette recherche a fait l’objet d’un rapport
(Rhein, Grosbras et Le Pape, 1996). Le traitement des fichiers-sources des recensements de 1975, 1982 et 1990, sur lesquels cet article
est fondé, a été mené par C. Rhein au Centre National Universitaire de Calcul Sud (CNUSC-Ministère de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche). Les traitements statistiques et cartographiques subséquents ont été menés sous SAS-Windows par l’auteur.

  

Article paru dans le Numéro 75 Juin 1997,
L’école dans la ville

Catherine Rhein
De l’anamorphose en géographie. Polarisation sociale et flux scolaires dans la métropole parisienne

En région parisienne, la diminution du
nombre et de la taille des ménages
ouvriers associée au regroupement
métropolitain des familles de travailleurs
immigrés fait que plus de la
moitié des jeunes d’âge scolaire (5 à 19
ans) et de parents ouvriers sont d’origines
étrangères. De 1975 à 1990, l’augmentation
du nombre des jeunes d’origines
étrangères se concentre,
notamment maghrébins, dans les communes
les plus anciennement ouvrières
des banlieues nord et sud. Cependant,
le maintien d’un cadre national égalitaire
d’éducation, a permis au corps
enseignant de maintenir un projet éducatif
commun à tous, à la différence de
ce qui se passe aux États-Unis.

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