Immédiatement après son ouverture au
coeur d’un grand ensemble d’habitat
social, le nouveau lycée de Vaulx-en-
Velin a cherché un nom pour signifier les
valeurs d’humanisme et désigner finalement
Robert Doisneau, photographe
populaire récemment disparu. Cet équipement
d’agglomération est le résultat
d’une longue demande locale brusquement
précisée et satisfaite à la faveur de
la médiatisation des « émeutes urbaines »
de 1990. Dans cet établissement public
étincelant de neuf, enseignants et élèves
se défendent contre toute tentative de
stigmatisation en lycée-ghetto.