Dans le processus actuel de démocratisation
en Afrique Australe, les partenaires
de la gestion urbaine cherchent
un juste équilibre entre réglementation
et libéralisation. Encouragée par la
Banque Mondiale, la privatisation des
services collectifs pallie les insuffisances
du monopole public. C’est en
Afrique du Sud que la participation des
habitants à ces transformations semble
la plus poussée, au risque d’ailleurs de
heurter les règles de la démocratie
représentative. La persistance locale
des antagonismes ethniques et sociaux
rend nécessaires de nouvelles régulations
nationales.