Dans ce qu’il est convenu d’appeler la
crise urbaine en Afrique Noire, les marchés,
équipements spécifiques ou zones
commerciales, perturbent fortement les
politiques locales. La polarisation des
villes autour de ces marchés, dans les
centres ou aux abords des gares routières,
provoque des dysfonctionnements
urbains dont les coûts pèsent lourdement
sur les communes aux faibles
ressources financières et techniques.
L’échec de nouvelles implantations
révèle l’incapacité des collectivités
locales à maîtriser isolément les conditions
de desserte et d’approvisionnement
à l’échelle des agglomérations.