En dépit de leur dispersion et de leur
impuissance apparentes, les politiques de
protection de la nature sur le littoral
varois demeurent structurées par des
logiques fortes d’autoreproduction de
leurs principaux protagonistes. La mise
en scène de l’expertise internationale
par des notables qui se prévalent des
intérêts locaux s’avère le cas de figure
le plus fréquent pour surmonter les
conflits d’usage d’un écosystème
menacé de destruction. Les équivoques
symboliques de la notion d’environnement
garantissent finalement une certaine
stabilité politique.