Malgré les discours unanimistes, les
grandes agglomérations sont toujours
des terrains vivants où s’affrontent des
groupes de pression antagonistes. Voeu
pieux de la planification rationnelle, la
coopération intercommunale ne s’est
affirmée que progressivement sur l’aire
urbaine de Lyon. L’émergence du leadership
de Michel Noir dans les années
80 n’a pu que raviver de vieux conflits
entre élus du centre et ceux de la périphérie.
Ala faveur de ces tensions et du
projet de constitution d’une région
urbaine, les services de l’État maintiennent
une certaine présence dans les
affaires locales.