La notion anglo-saxonne de gouvernance
fait peu de cas des antagonismes
sociaux qui sous-tendent les décisions
d’urbanisme. Elle vise surtout les processus
socio-techniques d’élaboration
des grands projets urbains et laisse dans
l’ombre la gestion municipale quotidienne
ou les difficultés locales d’expression
des habitants défavorisés. Mais
parler de gouvernance ou de régimes
urbains renouvelle l’interrogation sur
les formes de démocratie locale et la
construction conflictuelle de l’intérêt
général.