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Elsa Ramos, François de Singly

ELSA RAMOS est maître de conférences à l’université Paris Descartes, chercheur du Cerlis (UMR 8070 université Paris Descartes-CNRS). Ses thèmes de recherche portent sur la jeunesse, l’adolescence, la famille, la mobilité et la migration. Elle a récemment publié « La cohabitation intergénérationnelle : un angle d’approche pertinent du processus d’autonomisation des étudiants brésiliens et français ? », Agora, L’Harmattan, n°59, 2011, pp. 7-18 ; « Le processus d’autonomisation des jeunes », in Bier B., Ensellem C., Agir pour les parents, agir pour les jeunes, Cahiers de l’action, n° 31, 2011 ; avec F. de Singly, « Moments communs en famille », Nouvelles adolescences, Ethnologie française, janvier-mars 2010, pp. 5-10 ; et « La vulnérabilité “ordinaire” à l’adolescence », in Hamel J., Pugeault-Cicchelli C., Galland O., Cicchelli V., La jeunesse n’est plus ce qu’elle était, Rennes, Pur, 2010, pp. 389-395.

elsa.ramos@parisdescartes.fr

FRANÇOIS DE SINGLY est professeur à l’université Paris Descartes et chercheur au Cerlis (UMR 8070 université Paris Descartes-CNRS). Ses thèmes de recherche portent sur la famille, l’adolescence, le couple, la sociologie de l’individu et l’éducation. Il a récemment publié, avec Ch. Giraud, En famille à Paris, Paris, Armand Colin, 2012 ; « L’enfant comme obstacle à l’égalité professionnelle », in Maruani M. (dir.), Travail et genre dans le monde. L’état des savoirs, Paris, La Découverte, 2013, pp. 80-88 ; « De la conversation conjugale », in Lepastier S. (dir.), L’incommunication, Paris, CNRS éditions (Les essentiels d’Hermès), 2013, pp. 49-63 ; « L’égalité mène-t-elle au bonheur conjugal ? », in Dubet F. (dir.), Inégalités et justice sociale, Paris, La Découverte, 2014 ; L’individualisme est un humanisme, Éditions de l’Aube/La Tour d’Aigues, 2015, nouvelle édition.

francois@singly.org

  

Article paru dans le numéro 111
février 2016,
La ville des enfants et des adolescents

Elsa Ramos, François de Singly
La construction d’un espace « à nous » : la mobilité spatiale à l’adolescence
À partir d'un corpus d'entretiens auprès d'adolescentes et d'adolescents du centre-ville et de banlieues environnantes de Paris et de Lisbonne, cet article analyse la mobilité urbaine et sa signification. Les adolescents insistent surtout sur les « coins » et les « recoins » qui leur permettent de se réfugier pour faire ce qu'ils veulent, pour rire, pour avant tout échapper à la surveillance des adultes. Ils ne sont pas à la conquête du plus grand déplacement possible. Ils cherchent surtout à avoir un petit monde à eux, sans rêver, pour le moment, à de plus grandes étendues urbaines.

Pour consulter l’intégralité de l’article (format pdf - 426.7 ko - 29/02/2016)