A Tchéliabinsk, ville industrielle à la
frontière du Kazakhstan, l’école suit
l’ouverture de la ville au monde marchand
depuis l’effondrement du système
soviétique. Sa fonction de formation
professionnelle prend le pas sur sa
mission antérieure d’encadrement idéologique.
En dépit de finances publiques
catastrophiques, les enseignants, les
parents d’élèves et les élus locaux font
des écoles autant de points d’ancrage
pour l’animation civique de la ville
autour des questions de l’emploi, de la
santé ou des loisirs. Le chômage et la
précarité sociale croissants constituent
les principaux obstacles de ces initiatives.