La réduction des inégalités sociales à
l’école a donné lieu depuis une vingtaine
d’années en France à une série
d’expériences localisées de discrimination
positive : renforcement sélectif
de l’encadrement, soutien scolaire,
assistance sociale, etc. L’hétérogénéité
des aires sélectionnées au début des
années quatre-vingt résulte de la priorité
accordée à la lutte contre l’échec
scolaire. Dix ans plus tard, l’accent mis
par les politiques publiques sur les phénomènes
de violence et d’incivilité
risque de changer le rôle de l’école.