Malgré des marges de manoeuvre réduites par la pression du nombre et par la réglementation, les collèges se livrent à une concurrence discrète pour s’attirer les bons élèves et éviter les mauvais.
La fuite récente des meilleurs élèves de la banlieue proche vers les collèges publics et privés de la capitale, géographiquement accessibles, concentre en banlieue les élèves « difficiles », condamnés à circuler d’un établissement à l’autre en fonction des projets de chaque direction. Plus que jamais les disparités de niveau et de résultats entre ces établissements dépendent des stratégies de classement social que les familles du secteur développent ou pas.