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André Micoud

sociologue, est directeur de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique au CRESAL à SaintÉtienne.
Il a publié aux Presses du CNRS un ouvrage collectif, Des hauts-lieux ; la construction sociale de l’exemplarité (1990). Ses
publications récentes portent notamment sur les usages sociaux de la notion de patrimoine : « Du patrimoine naturel de l’humanité
considéré comme un symptôme », in Droit et Société, n° 30-31, 1995, et « Le Bien Commun des patrimoines » in Patrimoine culturel,
patrimoine naturel, La Documentation Française, 1995. Il a également publié la postface de l’ouvrage référencé dans le présent
article, Les paysages de l’eau aux portes de la ville, op. cit. pp. 319-327.

  

Article paru dans le Numéro 74 Mars 1997,
Natures en villes

André Micoud
Les balbutiements du génie écologique

Nouvelle catégorie de l’urbanisme,
l’écologie remplace celle des parcs et
jardins issue de l’hygiénisme du siècle
dernier. Ce déplacement sémantique
renvoie-t-il à de nouvelles conceptions
et politiques à l’égard de la nature ?
Après avoir importé hier des morceaux
de nature dans la ville industrielle, l’urbanisme
actuel intègre les ressources
naturelles comme matière, information,
étendue et durée. Le parc ne jouxte plus
la ville lorsque le citadin entretient le
jardin terrestre et lorsqu’il prend
conscience qu’il en va de la vie de ses
descendants.

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