A la différence de la tradition européenne
qui sépare la ville de la nature,
l’urbanisation nord-américaine a dès
l’origine entretenu un lien organique et
éthique entre la ville et la campagne.
Mais avec la croissance de l’économie
et des transports au cours du siècle, un
développement urbain extensif artificialise
l’espace naturel au détriment de
l’idéal pastoral. La mégalopole est
aujourd’hui confrontée à l’éclatement
de ses fonctions centrales dans la banlieue.
Au débat du siècle dernier sur le
rôle de la nature dans l’épanouissement
humain, se substitue celui sur la nécéssité
de retrouver la ville pour l’équilibre
social.