A Rome, depuis l’origine, la végétation
survit dans les interstices du relief, à
proximité de l’espace bâti. Une grande
variété d’arbres, de plantes et d’animaux
se déploie le long de couloirs écologiques
qui traversent la ville et ses vestiges.
Depuis l’antiquité, la présence de
la nature dans la ville est comprise
comme une récréation visuelle et spirituelle
offrant le loisir de rencontres.
Mais comment concilier le dynamisme
économique d’une métropole moderne
avec le culte d’un passé glorieux que les
espaces protégés rappellent ? Les autorités
locales cherchent à y répondre en
requalifiant la périphérie délaissée et en
impliquant l’initiative privée dans la
gestion des espaces naturels, supports
d’activités lucratives.