La pauvreté dans l’espace public
perpignanais
Hier, la ville de Perpignan constituait
une étape de la mobilité sociale des
jeunes sans qualification venus de la
campagne à la recherche d’un travail.
Aujourd’hui, cette ville, comme tant
d’autres en province, devient le centre
et le terme de parcours aux faibles espérances
d’embauche. Plus mobiles que
les garçons, les filles se plient plus facilement
qu’eux aux conventions du travail
officiel. Mais grâce à leurs rencontres
au centre ou au quartier de Saint-
Mathieu, les jeunes « à la rue » évitent
l’isolement dans la marginalité et vivent,
pour certains, l’aventure du travail au
noir dans les environs et plus loin, en
Méditerranée ou en Europe.