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Les pratiques foncières, autonomes, ou en réponse aux opérations publiques d'aménagement, sont analysées ici comme des révélateurs de la place des clandestins dans la ville. Leur omniprésence dans la préfecture de Mayotte, Mamouzdou, souligne que leur clandestinité est d'origine réglementaire même si elle les conduit à une certaine marginalisation sociale, illustrée notamment par la précarité de leur situation par rapport à l'emploi et au logement. Lorsque les administrations responsables des politiques d'aménagement procèdent à la "régularisation" d'un quartier, l'expulsion des clandestins avant réaménagement permet en réalité à une frange de la population mahoraise de se voir attribuer des terres à bâtir qui deviennent rares dans l'agglomération. Finalement, entre administrations et Mahorais, les clandestins semblent jouer un rôle de variable d'ajustement.