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Mathilde Costil et Elise Roche

MATHILDE COSTIL est doctorante, allocataire de recherche du Centre de recherche et d’analyse géopolitique (Crag) à l’université Paris VIII. Elle prépare une thèse sur les enjeux géopolitiques de l’habitat indigne (habitat privé dégradé et habitat insalubre) dans la ville de Saint-Denis, territoire d’immigration en reconversion. Elle a travaillé pour son mémoire de master 2 sur la question des bidonvilles roms, principalement sur la mise en place du projet du village d’insertion municipal de la ville de Saint-Denis, et a publié « Roms migrants en Seine-Saint-Denis » in Douzet F. et. Giblin B. (dir.), (2013), Des frontières indépassables, Paris, Armand
Colin. Elle a dernièrement travaillé avec Élise Roche
sur la construction de la ville acceptable en réponse
aux bidonvilles : « Construire la ville acceptable, la
fabrication du minimum du logement en réponse aux bidonvilles », in Belmessous F., Bonneval L., Coudroy de Lille L., Ortar N. (coord.), (2014), Logement
et politique(s) : un couple encore d’actualité ?, Paris,
L’Harmattan, pp. 199-212.

mathilde.costil@gmail.com

ÉLISE ROCHE est géographe, maître de conférences
en urbanisme à l’Insa de Lyon et membre de l’équipe
Itus au sein du laboratoire Environnement Ville et
Société (UMR 5600). Elle travaille sur la géographie
des politiques urbaines et la ségrégation, notamment
sur la question de la production d’habitats spécifiques. Ses recherches les plus récentes s’attachent au traitement des marges urbaines à
Saint-Denis, dans une perspective diachronique.
Sur ce sujet, elle a notamment publié avec Mathile
Costil, et prochainement « Créer ou combattre la ségrégation ? Les politiques de discrimination territoriale : supprimer, limiter, déplacer les inégalités », in Hancoc C. (dir.), Discriminations territoriales, Paris, L’OEil d’Or (Critique et cités).

elise.roche@insa-lyon.fr

  

Article paru dans le Numéro 110
septembre 2015,
Ville et vulnérabilités

Mathilde Costil et Elise Roche
Traiter les bidonvilles hier et aujourd’hui. Le relogement entre permanence et provisoire
En comparant les dispositifs de relogement des bidonvilles dans les années 1960 et 2000 à Saint-Denis, cet article aborde un volet du traitement de la vulnérabilité résidentielle. Il s'agit de comprendre le rapport qui a pu s'établir entre des épisodes d'extension de la zone de vulnérabilité et des processus de transformation urbaine sous des formes urgentes et provisoires. Il apparaît qu'il existe des permanences dans ces dispositifs de relogement, tant concernant la forme d'habitat produit, le public identifié que les acteurs concernés. Cela rend compte de la relation existante entre la vulnérabilité résidentielle et la création d'une urbanité de l'entre-deux.

Pour consulter l’intégralité de l’article (format pdf - 259.6 ko - 04/12/2015)

 

 

  

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