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Elodie Jouve et Pascale Pichon

ÉLODIE JOUVE est ethnologue, chercheure associée au centre Max Weber (UMR 5283) et chargée de mission à la Mission régionale d’information sur l’exclusion. Ses derniers travaux portent sur les conditions de la citoyenneté active des bénéficiaires du RSA. Elle a notamment publié, en collaboration avec Pichon P., Maurin M., Choppin K., dans Gardella É. (dir.), Les sciences sociales et le sans-abrisme. Recension bibliographique de langue française, 1987-2012, Saint-Étienne, Puse, 2013 ; et avec Pichon P., « Situations d’accompagnement social à l’hébergement et au logement. Une ethnographie sensible », Revue Rhizome, n° 51, janvier 2014, pp. 61-69.
elodiejouve@gmail.com

PASCALE PICHON est sociologue, professeure à l’université de Lyon-Jean Monnet-Saint-Étienne et chercheure au centre Max Weber (UMR 5283). Ses travaux portent sur les discontinuités biographiques, les situations limites de l’urbanité et sur les qualités des espaces publics contemporains.
Dernières publications : « Vulnérabilités narratives et expressions biographiques », in Brodiez-Dolino A., Von Bueltzingsloewen I., Eyraud B., Laval Ch., Ravon B. (dir.), Vulnérabilités sanitaires et sociales. De l’histoire à la sociologie, Presses universitaires de Rennes, 2014, pp. 77-89 ; et « Sortir de la rue. Question de recherche et enjeu d’action », Le sociographe, 48, 2014, pp. 79-90.
pascale.pichon@univ-st-etienne.fr

  

Article paru dans le Numéro 110
septembre 2015,
Ville et vulnérabilités

Elodie Jouve et Pascale Pichon

Le chez-soi, le soi, le soin. L’expérience limite des personnes sans domicile fixe comme modèle de compréhension de la vulnérabilité sanitaire

Au croisement de la question sociale et de la question urbaine, cet article propose une approche compréhensive de la vulnérabilité sanitaire dans son rapport au chez-soi. L’interdépendance entre prise en charge sociale et prise en charge sanitaire en France montre la consécration du modèle de l’urgence en direction des plus pauvres. En articulant différents plans d’analyse, structurel, institutionnel et interactionnel, la situation-limite des personnes sans-abri permet de mettre en évidence et en critique différents aspects de l’hospitalité urbaine et des mobilités domiciliaires au sein des institutions d’hébergement. De nombreuses situations observées de manière comparative et ethnographique montrent combien le droit à habiter demeure en retrait des politiques publiques déployées.
Pour consulter l’intégralité de l’article (format pdf - 366.2 ko - 04/12/2015)

 

 

  

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