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Rémi Baudouï

RÉMI BAUDOUÏ est professeur au sein du département de science politique et des relations internationales de la faculté des sciences économiques et sociales à l’université de Genève.
Il développe ses recherches sur la ville et ses
mutations en lien avec les savoirs de l’urbanisme,
les enjeux écologiques et environnementaux
et la sécurité humaine. Il a récemment publié
« Penser la transition éthique de l’urbanisme pour
l’aménagement de villes durables : le cas de la France et de la Suisse », Éthique publique, vol. 16, n° 1, 2014, pp. 219-236 ; « La catastrophe de Mattmark et la modernité réflexive du risque », Studi Emigrazione, Le tragedie del fordismo in migrazione, n° 196, déc 2014-janv. 2015, pp. 567-576 ; et « La politique suisse des bons offices du Peace Building. Le cas du règlement du conflit algérien », in Coppolani A., David Ch.-Ph. et Thomas J.-F. (dir.), La fabrique de la paix. Acteurs, processus, mémoires, Laval, Presses universitaires de Laval, 2015, pp. 201-212.

remi.baudoui@unige.ch

  

Article paru dans le Numéro 91 Décembre 2001,
Villes et guerres

Rémi Baudouï
De la menace atomique aux conflits de « faible intensité » L’emprise croissante de la guerre sur la ville
L'histoire des conflits humains se confond avec les relations que la ville entretient avec la guerre. Depuis la destruction atomique de la ville d'Hiroshima jusqu'au démantèlement à la pioche du Mur de Berlin, la stratégie de dissuasion nucléaire a repoussé le théâtre des conflits à la périphérie des grandes métropoles occidentales. Avec la fin de la guerre froide, les villes multiculturelles sont dans le champ de mire des conflits dits de « basse intensité ». Sous des formes multiples et diversifiées, la guerre contemporaine prend la ville en otage comme en témoignent les attentats- suicides de New York et Washington à l'orée du nouveau millénaire.
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