Lorsque la vieille ville du Caire est élue patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979, le mur qui la borde et qui est recouvert d’ordures ne peut plus être laissé en l’état. La fondation Aga Khan décide d’ouvrir là un grand parc urbain, dont les fabriques feront le pont entre la tradition et la modernité. Il s’agit de convier la population pauvre de la vieille ville à respirer un air nouveau et à se frotter à de nouveaux modes de vie. C’est en fait la population jeune et aisée de la ville qui fréquente le parc, accessible par l’autre côté en voiture. Tout distingue ces aménagements de la pauvreté qui caractérise toujours la vieille ville à proximité. De ce côté la frontière entre la ville et le parc est d’ailleurs en barbelés.
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