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Yannick Sencébé

  

Article paru dans le numéro 102 octobre 2007,
Individualisme et production de l’urbain

Yannick Sencébé
Individualisme de repli sécuritaire ou d’ouverture affinitaire. La pluralité des ressorts du périurbain.
Cet article traite de la diversité des formes d'appartenance et des modes de vie des navetteurs du périurbain. Il s'agit d'interroger le présupposé spatialiste d'un individualisme croissant que représenteraient le développement et la préférence pour l'habitat pavillonnaire périurbain. L'analyse s'appuie sur une recherche effectuée dans le périurbain dijonnais où ont été enquêtés des urbains venus chercher leurs logements à la campagne proche de la ville, mais aussi des ruraux ayant trouvé dans la ville d'à côté, emplois et services. Du point de vue des cheminements biographiques, on peut opposer l'itinéraire en boucle des ruraux que tout ramène au village d'origine à celui en escalier des urbains qui accèdent ainsi par étapes à la propriété. Au-delà des différences d'origine, une autre distinction concerne les formes d'appartenance marquant les cheminements quotidiens et les réseaux de sociabilités. L'attachement concerne les ménages les plus fragiles et se traduit par un repli sur la résidence, seul lieu de sécurité dans un environnement fait de mobilité et d'incertitude. L'ancrage caractérise les ménages qui ont acquis le savoir-faire en matière de réseaux et de mobilité. Ces modes d'appartenance renvoient au final à des formes d'individualisme différentes : l'individualisme de repli sécuritaire dans le premier cas et l'individualisme d'ouverture affinitaire dans le second.
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