Aller au contenu - Aller au menu principal - Aller à la recherche
Marine Maurin

doctorante en sociologie à l’université Jean-Monnet à Saint-Étienne, est membre du centre Max Weber (UMR 5283). Ses travaux portent sur le sans-abrisme et en particulier les prises en charge des femmes sans-abri et les pratiques de catégorisations des sexes. Elle a notamment publié, avec P. Pichon, « L’organisation institutionnelle d’une économie de la pauvreté. L’expérience des individus sans domicile dans la France contemporaine », Les études sociales, 2016, pp. 209-229 ; « D’un toit au chez soi. L’exemple d’un dispositif de logement de personnes sans-abri à Saint-Étienne », in P. Pichon, C. Girola, É. Jouve (dir.), Au temps du sans-abrisme,
Saint-Étienne, Puse, 2016 ; et « Prendre place : les femmes sans-abri dans les dispositifs d’accueil et d’hébergement en France et au Québec », Nouvelles pratiques sociales, vol. 27, n° 2, 2015, pp. 253-269.

  

Article paru dans le numéro 112
mai 2017,
Le genre urbain

Marine Maurin
Femmes sans abri : vivre la ville la nuit - Représentations et pratiques
Dans les espaces publics, et surtout la nuit, les femmes sans-abri sont considérées comme étant en danger. À la différence des hommes dans une situation similaire, la vulnérabilité publique des femmes ne concerne pas seulement le froid ou la désocialisation, mais aussi les risques d’agression sexuelle. Cette reconnaissance de la vulnérabilité de sexe dans les espaces publics pose question : les actions menées par les femmes sans-abri sont-elles guidées entièrement par cette vulnérabilité ? Cet article propose, à partir d’un inventaire des pratiques menées par les femmes sans abri, de discuter de cette expérience de la nuit urbaine.

Pour consulter l’article (format pdf - 294.3 ko - 23/11/2017)

 

 

  

Sommaire