Octobre 2004,
Ville industrielle, SaintÉtienne a
accueilli des immigrants du Maghreb
dès la première guerre mondiale. Fortement
encadrés par les entreprises,
les ouvriers musulmans ont pourtant
pratiqué leur religion dans une semiclandestinité.
La sédentarisation dans
les années soixantedix va progressivement
susciter la demande de reconnaissance
publique de lieux de cultes
dans la ville. Bâtiments préfabriqués,
friches industrielles ou mètres carrés
sociaux, les nouveaux lieux de culte
musulman aujourd’hui n’ont pas vraiment
acquis droit de cité.