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FLORIAN CHARVOLIN, HDR, est chargé de recherche au CNRS où il travaille au Centre Max Weber dans l’équipe Politique de la connaissance. Ses réflexions s’appuient sur une sociologie de l’environnement portant sur les rapports de subjectivation et d’objectivation par lesquels les personnes sont aux prises avec leur environnement, social, biophysique ou artificiel, proche ou plus ou moins lointain. Il aborde la question des relations entre plainte et mesure dans le cas des pollutions atmosphériques. Il traite de la fabrication d’un rapport objectivé à la nature par la création plus ou moins participative des données naturalistes, dans le cas de sciences participatives en ornithologie,
ou bien de la représentation de la biodiversité dans la négociation internationale. L’exploration des écolieux, enfin, lui permet d’intégrer territorialement ces multiples rapports à l’environnement d’un point de vue de l’habiter. Tous ces terrains sont l’occasion de s’interroger politiquement sur les mécanismes d’individuation pour lesquels le rapport à l’environnement est un enjeu crucial.
Principales publications :
Charvolin F., (2003), L’invention de l’environnement en France, Paris, La Découverte.
Charvolin F., Micoud A., Nyhart L. (dir.), (2007), Des sciences citoyennes ?, La Tour d’Aigues, L’Aube.
Roux J., Charvolin F., Dumain A. (dir.), (2013), Passions cognitives, Paris, Éditions des Archives Contemporaines.
Charvolin F., (2015), « Mesurer l’air. Une fuite de phosgène à l’usine toulousaine Tolochimie en 1973 », Ethnologie française. n° XLV, 1, pp.77-85.
florian.charvolin@gmail.com
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