Aujourd’hui, le passé ne fournit plus de
sens à l’action présente et le futur se
dérobe dans l’incertitude du devenir.
En urbanisme, les tenants du développement
durable ne peuvent accorder
leur temps long au temps court des
investisseurs ou des élus locaux. Les
grandes villes apparaissent cependant
comme autant de points d’ancrage pour
la régulation publique des temps éclatés.
Les notions de vitesse et d’accessibilité
remplacent alors celles de distance
ou de proximité. Les services sont
soumis à l’individualisation croissante
des pratiques. Les rituels collectifs sont
menacés par une ville qui fonctionne à
la carte et en continu.