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Christoph Reinprecht et Julia Dahlvik

CHRISTOPH REINPRECHT, professeur de sociologie à l‘université de Vienne et chercheur associé au Centre de recherche sur l’habitat (Lavue), travaille sur les inégalités sociales, surtout en relation avec la migration dans les contextes urbains. Il dirige par ailleurs l’axe de recherche « Migration, Citizenship and Belonging » à la faculté des sciences sociales de l’université de Vienne.
christophe.reinprecht@univie.ac.at

JULIA DAHLVIK est sociologue et traductrice interprète.
Dans sa thèse de doctorat, elle a travaillé sur l’administration des demandes d’asile en Autriche.
De 2009 à 2014, elle a coordonné la plateforme interdisciplinaire de recherche « Migration et Intégration » à l’université de Vienne. Actuellement, elle est chercheure à l’Institut régional de recherche urbaine de l’Académie des sciences autrichienne. Ses travaux portent sur la sociologie des organisations, de la migration et du droit.
julia.dahlvik@univie.ac.at

  

Article paru dans le Numéro 110
septembre 2015,
Ville et vulnérabilités

Christoph Reinprecht et Julia Dahlvik
Visites à domicile et empowerment. Effets et limites d’une stratégie de réduction des vulnérabilités des immigrés âgés à Vienne (Autriche)
L'article aborde le potentiel et la valeur, ambivalents, des visites à domicile comme une stratégie de réduction des vulnérabilités des immigrés âgés à Vienne (Autriche). Cette intervention vise la création d'un relai entre les populations cibles et l'environnement urbain, qui peut être saisi à la fois comme lieu de ressources, surtout sociales, et menacé par l'exclusion et la pauvreté. Basé sur une recherche qualitative et participative au sein d'un projet de recherche international comparatif, l'article cherche à comprendre quand, comment et pour combien de temps une telle intervention peut enrayer le processus de vulnérabilité. L'argument central est que les visites à domicile sont exposées à une logique de (re)production des vulnérabilités, due surtout aux mécanismes qui interfèrent au sein même des interactions durant les visites, et qui mettent à mal la stratégie de renforcer le « pouvoir d'agir » (empowerment). Les phénomènes identifiés comme caractéristiques pour les situations étudiées sont les paradoxes de la proximité sociale, la non-reconnaissance et les stratégies d'informalisation des visiteuses bénévoles, elles aussi exposées à la précarité, et affectant la capacité d'associer liens d'accointances et liens communautaires.

Pour consulter l’intégralité de l’article (format pdf - 358.8 ko - 04/12/2015)

 

 

  

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