Au cours des Trente Glorieuses, l’urbanisation
s’est développée selon un
schéma fonctionnel et national, associant
dans son expansion la production
industrielle et la consommation de
masse. Avec la recomposition mondiale
de l’économie, la pluralité et la variété
des activités urbaines deviennent des
atouts pour les villes engagées dans la
course à l’emploi rare, mais la précarisation
des normes d’emploi creuse les
clivages sociaux et spatiaux. De fait, les
villes deviennent des acteurs majeurs de
l’emploi, comme employeurs mais aussi
comme promoteurs de partenariats économiques
originaux et de nouveaux
modes de régulation du travail.