Les sports de rue que beaucoup de
jeunes pratiquent hors et à côté des clubs
sont mal perçus par les acteurs publics
qui y voient une menace pour leur action
sociale. Leur prolifération n’obéit pas
moins cependant à des formes d’organisation
et de discipline que leurs
adeptes s’imposent. Ces derniers déplorent
alors que les autorités locales ne les
reconnaissent pas comme partenaires à
part entière de l’animation urbaine. Ce
malentendu entre jeunes et institutions
pose avec acuité la question de la pertinence
des modes d’action publique guidant
les politiques territoriales.