Ala fin du siècle dernier, l’État égyptien
fit construire dans les grandes villes des
marchés alimentaires couverts et dotés
des techniques modernes de conservation
des denrées. Il fit appel pour cela aux
capitaux et au savoir faire européens par
l’intermédiaire d’investisseurs allogènes.
Au Caire, la réalisation de l’équipement
fut accompagnée d’importantes
opérations d’urbanisme qui renforcèrent
son rayonnement. L’argumentation
hygiéniste mais aussi la conjonction
d’intérêts publics et privés ont fait toute
la modernité de ces marchés urbains.