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Philippe Bataille, Claire Schiff

Philippe Bataille est maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille III et chercheur aux Cadis (EHESS/CNRS). Il a
récemment publié : « Violent behaviour in the arena of racism and antiracism in Canada. A comparison between Québec and
Ontario », avec Daniel Juteau, Cesic studies in international conflict, 16, Suède, Lund University Press, janvier 1997, pp. 153-178 ;
« Le racisme dans le monde du travail », Esprit, mai 1997, Paris, pp. 108-126 ; « Segregation in the french labour market », The
multicutural neighbourhood, Copenhague, éd. by Naevnt for Etnisk Ligestillind, juin 1997, pp. 117-129 ; « La sociologie des
mouvements sociaux et l’ethnicité. Une comparaison internationale », Sociologie et société, Montréal, Canada, 1997 ; Le racisme au
travail, Paris, La Découverte, 1997.<br class="manualbr" />Claire Shiff termine une thèse sur les relations intercommunautaires, l’expérience scolaire et l’insertion professionnelle des
adolescents primo-migrants turcs et sri-lankais et des jeunes de la deuxième génération maghrébine et africaine vivant en milieu
urbain défavorisé.
Cet article et issu d’une recherche menée par le Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (Cadis) en relation avec la CFDT.
Placé sous la responsabilité scientifique de Michel Wieviorka (Cadis/EHESS), le travail de terrain a été dirigé par Philippe Bataille.
Les travaux de réflexion et de recherche qui sont actuellement engagés par la Confédération sur le thème du fascisme dans
l’entreprise, dont cette recherche n’est qu’un des aspects, bénéficient du soutien financier du Fonds d’action sociale (FAS), de la
Direction population et migration (DPM) et de la Commission européenne.

  

Article paru dans le Numéro 76 Septembre 1997,
Ville, emploi, chômage

Philippe Bataille, Claire Schiff
La discrimination à l’embauche

Le cas du bassin d’emploi d’Alès
Les statistiques nationales nous disent
qu’à niveau de qualification égale les
jeunes d’origine maghrébine trouvent
un premier emploi plus difficilement
que les autres jeunes. A Alès dans le
sud de la France, les nouvelles industries
mécaniques et électroniques
issues de la reconversion du bassin
minier ne recrutent pratiquement pas de
jeunes d’origine maghrébine. Cette
exclusion résulte d’un ensemble d’attitudes
et de règles implicites qui rendent
la discrimination raciale quasi
naturelle. Commandée par le syndicat
CFDT, cette enquête a localement provoqué
une certaine prise de conscience
et invité à corriger les procédures de
recrutement dans le sens d’une plus
grande égalité.

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