Le conflit entre les grandes surfaces et le
petit commerce traditionnel a occulté la
transformation de la ville, des pratiques
de consommation et des stratégies commerciales
depuis une trentaine d’années.
En dehors de leurs opérations de revitalisation
dans les centres anciens, les collectivités
locales n’ont pas vraiment maîtrisé
les implantations périphériques. La
mobilité spatiale des citadins consommateurs,
l’écart croissant entre leurs
revenus et la segmentation sociale de
l’offre conduisent les pouvoirs publics
à intervenir plus sur le traitement architectural
et l’équipement des nouvelles
surfaces que sur les arbitrages économiques.