En Suisse, les inégalités croissantes et les
processus d’exclusion mettent à l’épreuve
des services sociaux fortement cloisonnés
entre la confédération, les cantons et
les communes. Malgré cette fragmentation
préjudiciable, l’agglomération
urbaine offre pourtant le cadre le plus
approprié pour rendre complémentaires
les interventions publiques et privées. La
notion de gouvernance territoriale comme
nouvel horizon de coordination des politiques
sociales prend sens avec la crise des
finances locales et l’interrogation sur les
finalités de l’action publique.